rĕfŭgĭō, fūgī, ĕre.
I intr.,
¶ 1 fuir en arrière, reculer enfuyant, s'enfuir : ex castris in montem
Cæs. C. 3, 99, 5,
s'enfuir du camp sur une montagne ; acie
Cæs. C. 3, 95, 4,
s'enfuir du champ de bataille ||
vites a caulibus refugere dicunturCic. Nat. 2, 120,
la vigne, dit-on, fuit les choux ||
refugit ab littore templumVirg. En. 3, 536,
le temple s'éloigne (est à l'écart) du rivage
¶ 2 chercher un refuge : ad legatos
Cic. Dej. 32 ;
in arcem majorem
Liv. 38, 29, 11,
se réfugier près des ambassadeurs, dans la plus grande citadelle
¶ 3 [fig.] s'écarter de : ab instituta nostra consuetudine
Cic. Att. 1, 1, 4,
il a rompu les relations commencées avec moi ; a genere hoc toto sermonis
Cic. de Or. 1, 99,
se refuser à tout ce genre de conversation ; refugio a te admonendo
Cic. Att. 12, 18, 1,
j'évite de te faire souvenir ||
[abst] refugit animusCic. Phil. 14, 9,
mon esprit éprouve de la répugnance, cf.
Virg. G. 1, 177.
II tr., éviter, fuir, aliquem, aliquam rem, qqn, qqch. :
Cic. Com. 45 ;
Cæc. 22 ;
Verr. 2, 5, 40
||
[poét. avec inf.] refuser de :Hor. O. 1, 1, 34 ;
Ov. Am. 3, 6, 5.
vites a caulibus refugere dicuntur
refugit ab littore templum
[abst] refugit animus
[poét. avec inf.] refuser de :