rĕdargŭō, gŭī, gūtum, ĕre, tr.,

¶ 1 montrer [à rencontre, en réplique] la fausseté, l'erreur de, réfuter (aliquem, aliquid, qqn, qqch.) : redargue me si mentior Cic. Clu. 62, confonds-moi, si je ne dis pas la vérité, cf. Tusc. 2, 5 ; contraria Cic. Part. 33, détruire les arguments de l'adversaire, cf. de Or. 2, 293 ; improborum prosperitates redarguunt vim omnem deorum Cic. Nat. 3, 88, le succès des méchants est un argument contre tout pouvoir divin (la Providence divine) ||
[abst] Cic. Fin. 2, 55 ; Att. 6, 1, 18

¶ 2 dénoncer en retour, en réplique (cf. arguo §{} 2) : in hoc inconstantiam redarguo tuam Cic. Domo 21, sur ce point je te reproche ton inconséquence ||
démontrer à titre de réfutation : [av. prop. inf.] Gell. 15, 9, 7

¶ 3 [av. gén., décad.] convaincre de : Lact. Inst. 3, 1, 15.