prætendō, tendī, tentum, ĕre, tr.,
¶ 1 tendre en avant :
Plin. 11, 2
||
tendre devant : membrana cordi prætenditurPlin. 11, 197,
une membrane s'étend devant le cœur ; sæpem segeti
Virg. G. 1, 270,
étendre une haie devant la moisson ; vestem ocellis
Ov. Am. 3, 6, 79,
étendre sa robe devant ses yeux
¶ 2 tendre devant soi : ramum olivæ
Virg. En. 8, 116,
tendre un rameau d'olivier, cf.
Virg. G. 4, 230 ;
prætenta tela tenent
Ov. M. 8, 341,
ils tiennent des épieux tendus devant eux
¶ 3 pass. prætendi, s'étendre devant, être situé devant : Bæticæ prætenditur Lusitania
Plin. 3, 6,
devant la Bétique s'étend la Lusitanie, cf.
Virg. En. 6, 60 ;
Liv. 10, 2, 5 ;
Tac. Ann. 2, 56
¶ 4 [fig.]
a) mettre en avant, aliquid alicui rei, qqch. comme excuse à qqch. : hominis doctissimi nomen tuis immanibus moribus prætendis
Cic. Vat. 14,
tu couvres du nom de ce grand philosophe tes mœurs abominables ; legem postulationi suæ
Liv. 3, 45, 1,
mettre en avant une loi pour justifier une réclamation, cf.
Liv. 3, 47, 5
||
titulum belli adversus aliquemLiv. 37, 54, 13,
invoquer un motif de guerre contre qqn ; ignorantia prætendi non potest
Quint. 7, 1, 35,
on ne peut prétexter, alléguer l'ignorance ||
[avec prop. inf.] alléguer que, prétexter que :Tac. Ann. 6, 18 ;
b) faire voir = faire briller aux yeux [comme une promesse] :
Virg. En. 4, 338 ;
c) rappeler, réclamer une dette :
Dig. 2, 14, 9.
tendre devant : membrana cordi prætenditur
titulum belli adversus aliquem
[avec prop. inf.] alléguer que, prétexter que :