1 præsĭdĭum, ĭī, n. (præses),

¶ 1 protection, défense, secours : præsidio esse alicui Cic. Verr. 2, 5, 167, servir de défense, de protection, de sauvegarde à qqn ; in tutela ac præsidio bellicæ virtutis Cic. Mur. 22, sous la tutelle et la protection du mérite guerrier ||
duæ legiones præsidio impedimentis erant Cæs. G. 2, 19, 3, deux légions protégeaient, gardaient les bagages

¶ 2 garde, escorte : ad judicium cum præsidio venire Cic. Amer. 13, venir au tribunal avec une escorte, cf. Cic. Phil. 2, 112 ||
escorte militaire, détachement d'escorte : Cæs. G. 1, 42, 5 ; 7, 1, 7 ; 7, 38, 9, etc.

¶ 3 détachement, garnison, poste : præsidium castris relinquere Cæs. G. 1, 51, 1, laisser une garnison au camp ; præsidium ponere Cæs. G. 2, 5, 6 ; collocare Cæs. G. 1, 38, 7, établir un poste, installer une garnison ; hæc firmis præsidiis tenebantur Cæs. G. 7, 69, 7, ces redoutes étaient gardées au moyen de solides détachements

¶ 4 lieu défendu par une garnison, gardé par un poste, poste : Cæs. G. 6, 34, 1 ; 6, 38, 1 ; 7, 34, 1 ; 7, 62, 8 ; Cic. Tusc. 3, 17 ||
camp, quartiers d'une armée, lignes : in præsidiis esse Cic. Lig. 28, être dans le camp, dans les lignes, cf. Cic. Lig. 30 ||
[fig.] non deserui præsidium, in quo a populo Romano locatus sum Cic. Fin. 1, 10, je n'ai pas déserté le poste où le peuple romain m'a placé, cf. Cic. CM 73

¶ 5 [fig.] ce qui garde, protège, défend : vitæ sine metu degendæ præsidia firmissima Cic. Fin. 1, 35, [la gloire et l'affection] les plus solides garanties (défenses) d'une vie paisible, cf. Sulla 77 ; quærere sibi præsidia periculis Cic. Pomp. 70, se chercher des moyens de défense contre les dangers ; magnum sibi præsidium ad beatam vitam comparare Cic. Tusc. 2, 2, se ménager une bonne garantie en vue du bonheur ||
remède, préservatif : Plin. 22, 90 ; 28, 35.