præpōnō, pŏsŭī, pŏsĭtum, ĕre, tr.,

¶ 1 placer (mettre) devant : pauca præponam Cic. Fam. 11, 27, 1, je ferai d'abord quelques observations ; non hoc (in), ut oppido præposui, sed ut loco Cic. Att. 7, 3, 10, j'ai mis cette préposition (in) non pas comme devant un nom de ville, mais comme devant un nom de lieu, cf. Cic. de Or. 2, 320 ; Hor. S. 1, 4, 59

¶ 2 mettre à la tête de, préposer : aliquem bello prædonum Cic. Pomp. 63 ; provinciæ Cic. Fam. 2, 15, 4, préposer qqn à la direction de la guerre contre les pirates, à l'administration d'une province ; exercitui præpositus Cic. Inv. 1, 58 ; toti officio maritimo præpositus Cæs. C. 3, 5, 4, mis à la tête de l'armée, à la tête de tout le service maritime

¶ 3 [fig.] placer avant, préférer : libertatem populi Romani unius amicitiæ Cic. Phil. 2, 27, préférer la liberté du peuple romain à l'amitié d'un seul, cf. Cic. Rab. perd. 23 ||
n. pl., præposita = προηγμένα Cic. Fin. 4, 72, choses préférées, v. præcipuus. ↣ pf. arch. præposivi Pl. Rud. 916 ; part. sync. præpostus Lucr. 6, 997.