1 pŏtĭor, ītus sum, īrī (potis), tr. et intr.,
¶ 1 prendre en son pouvoir, se rendre maître de, s'emparer de :
a) tr. [ép. arch.] Pl. , Ter. , etc.;
Her. 4, 51 ;
4, 57 ;
Tac. Ann. 11, 10 ; [mais emploi courant de l'adj. verbal] : spes potiundi oppidi, potiundorum castrorum
Cæs. G. 2, 7, 2 ;
3, 6, 2,
l'espoir de s'emparer de la place, du camp, cf.
Cic. Tusc. 4, 66 ;
Nep. Ages. 4, 2 ;
Liv. 26, 11, 4 ;
b) int. [avec abl.] : imperio
Cæs. G. 1, 2, 2,
s'emparer du pouvoir, cf. G. 1, 26, 4 ;
2, 24, 5, etc.;
Cic. Inv. 2, 95 ;
Off. 2, 81 ;
Fin. 2, 14
||
[avec gén.]Cæs. G. 1, 3, 8 ;
Cic. Fam. 1, 7, 5 ;
Off. 3, 113
||
[abst] : libidines ad potiundum incitanturCic. CM 39,
les passions se lancent vers la possession ; qui bello potiti sunt
Cic. Off. 1, 21,
ceux qui sont devenus possesseurs par la guerre
¶ 2 être en possession de, être maître de :
a) tr., [arch.] patria commoda
Ter. Ad. 872,
posséder tous les bonheurs d'un père ; gaudia
Ter. Ad. 876,
avoir toutes les joies ;
b) intr. [avec abl.] voluptatibus
Cic. CM 48,
avoir des plaisirs à sa disposition ; oppido
Liv. 6, 33, 10,
être maître de la ville ||
[avec gén. d. l'expr.] potiri rerum, être maître des choses = avoir la suprématie, la souveraineté, le pouvoir, cf.Cic. Amer. 70 ;
Fam. 5, 17, 3 ;
Ac. 2, 126
||
[abst] qui potiunturCic. Att. 7, 12, 3,
ceux qui sont les plus forts, les maîtres.
↣ qqf. 3e conj. : potĭtur
Virg. En. 3, 56 ;
poteremur
Ov. M. 13, 130 ;
poterentur
Liv. 7, 9, 7 ;
inf. poti
Pacuv. 217 ;
potirier
Pl. As. 916.
[avec gén.]
[abst] : libidines ad potiundum incitantur
[avec gén. d. l'expr.] potiri rerum, être maître des choses = avoir la suprématie, la souveraineté, le pouvoir, cf.
[abst] qui potiuntur