possĭdĕō, sēdī, sessum, ēre (sedeo), tr.,
¶ 1 avoir en sa possession, être possesseur, posséder : partem agri
Cæs. G. 6, 12, 4,
posséder une partie du territoire, cf.
Cic. Quinct. 25
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[abst] possidere propter usum fructumCic. Cæc. 94,
être possesseur à titre usufruitier ; possidere ab aliquo
Cic. Tull. 45,
être possesseur à la place d'un autre, avoir acquis la possession sur un autre, cf.
Cic. Cæc. 92
¶ 2 [fig.] magnam vim possidet paternus maternusque sanguis
Cic. Amer. 66,
le sang paternel et maternel est en possession d'une grande puissance ; hic plus fidei quam artis possidet in se
Cic. Com. 17,
cet homme possède en lui plus de loyauté que de talent ||
[poét.] umbra possidet nemusMart. 6, 76, 6,
l'ombre s'est emparée du bosquet.
↣ arch. posident CIL 1, 584, 13.
[abst] possidere propter usum fructum
[poét.] umbra possidet nemus