portŭs, ūs, m. (cf. porta), [sens premier] ouverture, passage, cf. angiportus

¶ 1 port : portu solvere Cic. Mur. 4, mettre à la voile, appareiller ; in portu operas dare Cic. Verr. 2, 2, 171, être receveur dans un port [percevoir les droits de douane] ; portum tenere Cic. Fam. 1, 9, 21, toucher à un port ; in portu esse Cic. Fam. 9, 6, 4, ou navigare Ter. Andr. 480, être dans le port, hors d'affaire, hors de danger ||
[fig.] asile, refuge, retraite : in philosophiæ portum se conferre Cic. Fam. 7, 30, 2, se réfugier dans le sein de la philosophie ; perfugium portusque supplicii Cic. Cæc. 100, un asile et un port pour se dérober au supplice, cf. Off. 2, 26 ; Verr. 2, 5, 126 ; Tusc. 1, 118 ; Br. 8

¶ 2 [poét.] bouches [d'un fleuve] : Ov. H. 14, 107

¶ 3 entrepôt, magasin : Dig. 50, 16, 59

¶ 4 maison : XII Tab. d. Fest. 233. ↣ gén. arch. porti Turpil. Com. 49 ||
dat.-abl. pl. portubus Cic. Pomp. 16 ; portibus Liv. 27, 30, 7, etc.