2 porrĭgō, rēxī, rēctum, ĕre (por et rego), tr.,

¶ 1 diriger en avant, étendre : manum Cic. Cæl. 63 ; Or. 27, étendre la main ; manus in cælum Liv. 7, 6, 4 ; bracchia cælo Ov. M. 1, 767, étendre ses mains, ses bras vers le ciel ||
[fig.] tendre ses mains, ad aliquid, pour s'emparer de qqch., cf. Curt. 7, 8, 19 ; Sen. Ep. 119, 4 ; Ben. 5, 14, 2 ; in aliquid Nep. Dion 7, 2

¶ 2 étendre, étirer, allonger : membra Cic. Div. 1, 120, étendre ses membres ; aciem latius Sall. J. 52, 6, donner plus d'extension à sa ligne de bataille ||
cui corpus novem jugera porrigitur Virg. En. 6, 596, son corps [de Tityus] allongé couvre neuf arpents ; pars loci in planitiem porrigebatur Tac. Ann. 13, 38, une partie du terrain s'étendait en plaine

¶ 3 [poét.]

a) étendre à terre : hostem Liv. 7, 10, 10, étendre un ennemi sur le sol, cf. Ov. M. 7, 254, d'où porrectus, étendu, couché ;

b) se porrigere, s'étendre : quo se tua porrigat ira Ov. Tr. 3, 11, 5, jusqu'où puisse se porter ta colère

¶ 4 tendre, présenter, offrir : dextram alicui Cic. Dej. 8, tendre la main à qqn ; gladium Cic. Mil. 9, tendre une épée ||
[fig.] præsidium alicui Cic. de Or. 1, 184, offrir une protection à qqn, cf. Hor. O. 2, 16, 32. ↣ sync. porgere, cf. [poet.] Cic. Nat. 2, 114 ; Virg. En. 8, 274 ; Liv. 29, 16, 6, etc.