pignŭs, ŏris et ĕris, n.,
¶ 1 gage, nantissement : se pignori, agrum pignori opponere
Pl. Ps. 87 ;
Ter. Phorm. 661,
se donner, donner un champ en gage ; pignori accipere
Tac. H. 3, 65,
recevoir en gage ; pignera capere
Liv. 3, 38, 12 ;
pignora auferre
Cic. de Or. 3, 4,
s'assurer des gages, prendre hypothèque, exiger un cautionnement, cf.
Cic. Phil. 1, 12
¶ 2 [en part.]
a) gage, otage :
Liv. 28, 34, 9 ;
33, 22, 9 ; 43, 10, 3 ;
b) garantie d'une gageure, enjeu : pignore certare cum aliquo
Virg. B. 3, 31,
lutter avec qqn en mettant un enjeu ; pignus ponere
Ov. Ars 1, 168,
poser son enjeu ;
c) [poét.] gages de tendresse [= enfants, parents, amis], objets chéris :
Ov. M. 11, 543 ;
3, 134 ;
Liv. 2, 1, 5 ;
Quint. 6, 1, 33 ;
Plin. Min. Ep. 1, 12, 3 ;
Tac. Ann. 12, 2, etc.
¶ 3 [fig.] garantie : illud pignus libertatis
Cic. Phil. 12, 22, [Brutus] ce garant de la liberté, cf.
Cic. Att. 1, 19, 3 ;
magnum pignus ab eo rei publicæ datum, se velle...
Cic. Phil. 1, 4,
il avait donné à la république un grand gage (une grande preuve) qu'il voulait...