pĭgĕt, gŭit ou gĭtum est, ēre.
I [arch.] causer du mécontentement, chagriner, contrarier [avec pron. n. sujet] : illud quod piget
Pl. Ps. 281,
ce qui contrarie ||
verba pigendaProp. 4, 1, 74,
des paroles qui causeront du regret.
II impers., être mécontent, contrarié, ennuyé : [acc. de la pers. et gén. de la chose] me piget stultitiæ meæ
Cic. Domo 29,
je suis chagriné de ma sottise, cf.
Sall. J. 4, 9 ; [acc. de relation avec pron. n.] quod nos post pigeat
Ter. Phorm. 554, [qqch.] de nature à nous contrarier par la suite (littt par rapport à quoi nous soyons mécontents) ||
[avec inf.]Pl. Ps. 282 ;
Sall. J. 95, 4 ;
Suet. Cæs. 14 ;
fateri pigebat
Liv. 8, 2, 12,
il en coûtait d'avouer... ; avec prop. inf., v.
Gell. 13, 22, 1
||
[abst] ad pigendum induciCic. Br. 188,
être amené au mécontentement.
verba pigenda
[avec inf.]
[abst] ad pigendum induci