perstringō, strīnxī, strictum, ĕre, tr. I

¶ 1 resserrer : vitem Cato Agr. 32, 2, resserrer la vigne, ne pas lui donner trop de développement ; rigore perstrictus Veg. Mul. 2, 119, 3, resserré par le froid

¶ 2 [fig.] aures Hor. O. 2, 1, 18, crisper, assourdir les oreilles ; horror spectantes perstringit Liv. 1, 25, 4, un frisson crispe les spectateurs, leur serre le cœur. II effleurer :

¶ 1 solum aratro Cic. Agr. 2, 67, effleurer le sol du soc de la charrue

¶ 2 [fig.]

a) toucher légèrement, piquer : consulatus meus illum leviter perstrinxerat Cic. Br. 323, mon consulat l'avait légèrement piqué ; asperioribus facetiis Cic. Planc. 33, piquer par des plaisanteries un peu vives ||
critiquer légèrement : Tac. Ann. 2, 59 ; 4, 17, etc. ;

b) raconter en peu de mots, effleurer : atrocitatem criminis Cic. Verr. 2, 4, 105, passer légèrement sur un chef d'accusation odieux, cf. Cic. Amer. 91 ; Phil. 2, 47, etc. ↣ dans les mss confusion fréq. avec præstringo.