permŏvĕō, ōvī, ōtum, ēre, tr.,
¶ 1 agiter (remuer) fortement : [la terre]
Col. Rust. 2, 12, 2 ; [les flots]
Lucr. 6, 726
¶ 2 [fig.] émouvoir, ébranler, toucher : vita, mors, divitiæ, paupertas omnes homines vehementissime permovent
Cic. Off. 2, 27,
la vie, la mort, la richesse, la pauvreté sont les choses qui émeuvent le plus fortement tous les hommes ; aliquem pollicitationibus
Cæs. C. 3, 9, 2,
ébranler qqn par des promesses, cf. G. 1, 3 ;
miseratione mentem judicum
Cic. Or. 131,
émouvoir les juges par le pathétique, cf. Opt. 3 ;
permoveri labore
Cæs. G. 7, 40, 4, (être ébranlé) se laisser abattre par les fatigues ; non permovere aliquem quominus
Cic. Har. 27,
ne pas avoir sur qqn une action qui l'empêche de ||
permoveri menteCic. Div. 1, 120,
avoir l'esprit agité, transporté ||
dolore, metu permotusCic. Att. 10, 4, 6,
affecté par la douleur, la crainte = sous le coup de...; his ipsis sensibus... permoveor
Cic. de Or. 2, 189,
j'éprouve ces sentiments eux-mêmes ||
exciter, susciter [une passion, un sentiment] : [haine, pitié, colère, etc.]Tac. Ann. 1, 21.
permoveri mente
dolore, metu permotus
exciter, susciter [une passion, un sentiment] : [haine, pitié, colère, etc.]