perdō, dĭdī, dĭtum, ĕre, tr.,

¶ 1 détruire, ruiner, anéantir : Juppiter fruges perdidit Cic. Amer. 131, Jupiter a détruit les moissons ||
perdre, employer inutilement : tempus, operam Cic. de Or. 3, 146 ; Mur. 23, perdre son temps, sa peine ||
perdre au moral, corrompre : Pl. Bacch. 407 ||
causer la perte, la ruine, le malheur : Cic. Fin. 1, 49 ; [formule d'exécration] di te perduint ! Cic. Dej. 21, que les dieux causent ta perte ! maudis sois-tu !

¶ 2 faire une perte [irréparable, définitive] : liberos Cic. Fam. 5, 16, 3, perdre ses enfants ; memoriam Cic. CM 21, perdre la mémoire ; quicquid illis placuerat, perdendum erat Cic. Verr. 2, 4, 31, tout objet qui leur avait plu, était nécessairement perdu [c'en était fait] ||
[en part.] perdre au jeu : Cic. Phil. 2, 56. ↣ anc. forme du subj. perduim, is, it, int Pl. Aul. 664 ; Amph. 845 ; Cic. Att. 15, 4, 3 ||
perire sert de passif ; en dehors de perditus, un seul ex. de passif, perditur Hor. S. 2, 6, 59.