pĕnĕs (cf. penus), prép. avec acc., en la possession de, entre les mains de [pr. et fig.] : servi penes accusatorem fuerunt Cic. Mil. 60, les esclaves ont été à la discrétion de l'accusateur ; penes quem est potestas Cic. Fam. 4, 7, 3, celui qui a le pouvoir entre ses mains ; cf. Br. 258 ; Or. 142 ; usus, quem penes arbitrium est et jus et norma loquendi Hor. P. 72, l'usage, qui détient les pouvoirs de l'arbitre, du juge, du législateur ; penes te es ? Hor. S. 2, 3, 273, tu es en possession de toi-même ? ||
omnis frumenti copia penes istum redacta est Cic. Verr. 2, 3, 171, toute la quantité de blé a été centralisée entre ses mains ||
penes aliquem laus, culpa est Liv. 21, 46, 8 ; 22, 44, 6, le mérite, la faute revient à qqn, cf. Liv. 28, 41, 3 ; 30, 24, 1. ↣ se met assez souvent après son complément quand ce complément est un relatif : quem penes, quos penes, cf. Cic. Fam. 9, 16, 3 ; Rep. 2, 50 ; Pl. Amph. 653.