pĕdestĕr, tris, tre (pes),
¶ 1 qui est à pied, pédestre : statua pedestris
Cic. Phil. 9, 6,
une statue pédestre
¶ 2 de fantassin, d'infanterie : equestres et pedestres copiæ
Cic. Fin. 2, 112,
cavalerie et infanterie ; pedestre scutum
Liv. 7, 10, 5,
bouclier de fantassin ; pedestre certamen factum est
Liv. 22, 47, 3,
le combat devint un combat d'infanterie ||
l'infanterie, les fantassins :Just. 11, 9, 10
¶ 3 de terre, qui se fait par terre, qui est à terre : pedestres navalesque pugnæ
Cic. CM 13,
batailles sur terre et sur mer ; pedestria itinera
Cæs. G. 3, 9, 4,
routes par terre [opposées à navigatio] ||
pedestria auspiciaP. Fest. 244,
présages donnés par les animaux terrestres [opposés aux oiseaux et aux poissons]
¶ 4 écrit en prose, qui est en prose :
Hor. O. 2, 12, 9 ;
prosa oratio, quam pedestrem Græci vocant
Quint. 10, 1, 81,
la prose que les Grecs appellent langage qui marche à terre ||
qui ressemble à de la prose, prosaïque : tragicus plerumque dolet sermone pedestriHor. P. 95,
le plus souvent le personnage tragique se lamente en style prosaïque, cf. S. 2, 6, 17.
↣ nom. m. pedestris
Vop. Prob. 21, 1.
l'infanterie, les fantassins :
pedestria auspicia
qui ressemble à de la prose, prosaïque : tragicus plerumque dolet sermone pedestri