pĕcūnĭa, æ, f. (pecu),

¶ 1 [primitt] avoir en bétail, fortune qui résulte du bétail, cf. Varro L. 5, 95 ; P. Fest. 212 ; 244 ; Fest. 213 ; [d'où, en gén.] fortune, richesse : Cic. Amer. 6 ; Com. 23 ; in multas pecunias alienissimorum hominum invadere Cic. Phil. 2, 41, envahir le patrimoine (les biens) de gens qui sont absolument des étrangers ; pecuniam facere Cic. Div. 1, 111, amasser de la fortune ; ea pecunia illis est Liv. 29, 31, 8, c'est là leur richesse

¶ 2 argent : pecunia numerata Cic. Top. 53 ; præsens Pl. Capt. 258 ; Cic. Att. 2, 4, 1, argent comptant ; v. repræsentare ; magnam pecuniam secum portare Nep. Hann. 9, 2, porter avec soi une grosse somme d'argent ; dare pecuniam alicui Cic. Verr. 2, 1, 101, donner de l'argent à qqn ; v. conficere ; v. accepta pecunia (accipere) ; pecuniam dissolvere Cic. Verr. 2, 5, 53, payer une somme d'argent, (en s'acquittant) ; ab sociis maximam pecuniam auferre Cic. Verr. 2, 3, 224, enlever aux alliés une très grande quantité d'argent ||
[pl. pour insister sur le détail] des sommes d'argent : Cic. Verr. 2, 5, 48 ; Pis. 38 ; Off. 2, 78 ; Liv. 29, 16, 1 ||
pecunia publica, l'argent du trésor public : Cic. Verr. 2, 3, 165 ; 176 ; pecuniæ publicæ condemnatus Cic. Fl. 43, condamné pour une malversation publique ||
diem pecuniæ Idus Nov. esse Cic. Att. 10, 5, 3, que le jour d'échéance (de paiement) tombe aux ides de novembre.