pectŭs, ŏris, n.,

¶ 1 poitrine [de l'h. et des anim.] : Plin. 11, 207 ; Cels. Med. 8, 8, 2 ; Virg. En. 9, 347 ||
[pl. poét. en parl. d'une pers.] : Ov. M. 4, 544 ; etc.

¶ 2 [fig.]

a) cœur : toto pectore amare Cic. Leg. 1, 49, aimer de tout son cœur ; in aliquo pectus apertum videre Cic. Læl. 97, lire à cœur ouvert dans qqn, cf. Cic. Att. 13, 12, 4 ; Fam. 10, 10, 2 ; pectore puro Hor. S. 1, 6, 64, à cause de la pureté de mon cœur ; pectus est quod disertos facit Quint. 10, 7, 15, le cœur est ce qui fait l'homme éloquent ;

b) siège de l'intelligence, de la pensée : alicui ad pectus advolare Cic. Fam. 15, 16, 2, se présenter à la pensée de qqn ; toto pectore cogitare Cic. Tusc. 2, 58, penser de toute son intelligence, cf. Cic. de Or. 3, 121 ; Tac. D. 28 ; de summo pectore dicere Gell. 17, 13, 7, parler sans réflexion.