păvĭdus, a, um (paveo),

¶ 1 dans le saisissement, éperdu ; [surtout] saisi d'effroi : me nescioquis arripit timidam atque pavidam, nec vivam nec mortuam Pl. Curc. 649, un inconnu me saisit tremblante, éperdue, à demi morte ; pavida ex somno Liv. 1, 58, 3, glacée d'effroi dans ce brusque arrachement au sommeil ||
effrayé, tremblant : Lucr. 5, 973 ; Virg. En. 2, 489 ||
craintif, peureux, timide : Hor. Epo. 2, 33 ; Ov. F. 1, 400 ; castris se pavidus tenebat Liv. 3, 26, 4, il se tenait timidement dans son camp ; intra mens pavidissima Sen. Ira 1, 20, 5, au fond, un esprit des plus craintifs ||
effrayé de qqch. : [av. gén.] nandi pavidus Tac. H. 4, 14, qui craint de se mettre à la nage ; offensionum non pavidus Tac. Ann. 4, 38, sans crainte des rancunes ; [av. ad, relativement à] Tac. H. 2, 68 ; [av. inf.] non pavidus mulcere leænas Sil. 1, 406, qui ne craint pas de caresser les lionnes ||
pavidus, ne Liv. 37, 7, 7, craignant que

¶ 2 qui marque l'effroi : pavidum murmur Luc. 5, 255, murmure d'effroi ; fuga pavida Sil. 13, 133, fuite éperdue

¶ 3 qui glace, qui paralyse : de meo pavidos excute corde metus Ov. F. 1, 16, arrache de mon cœur les craintes paralysantes ||
qui effraie : lucus pavidus Stat. Th. 5, 567, bois sacré qui inspire l'effroi ||
pavidior Plin. 11, 144 ; pavidissimus Sil. 10, 65.