păvĕō, pāvī, pavēre,

¶ 1 intr., être troublé (interdit, saisi) par un sentiment violent : admiratione paventibus cunctis Liv. 7, 34, 8, tous dans le saisissement de la surprise ; sollicitæ mentes speque metuque pavent Ov. F. 3, 362, sous l'empire à la fois de l'espoir et de la crainte les esprits sont dans l'angoisse ; intus paveo et foris formido Pl. Cist. 688, je suis angoissée au-dedans et je m'épouvante au-dehors ; pavens accurrit Sall. J. 106, 2, il accourt éperdu ||
[surtout] avoir peur : Pl. Amph. 1110, etc. ; mihi paveo Ter. Phorm. 187, j'ai peur pour moi, cf. Tac. H. 2, 63

¶ 2 tr., craindre, redouter, aliquem, qqn : Hor. O. 4, 5, 25 ; Epo. 12, 25 ; Liv. 23, 5, 8 ||
tristiorem casum Tac. H. 1, 29, craindre un malheur plus triste ||
pavet lædere Ov. M. 1, 386, il craint d'offenser, cf. Tac. G. 7 ||
id paves, ne ducas illam, tu autem ut ducas Ter. Andr. 349, ce que tu crains, c'est de l'épouser et toi, c'est de ne pas l'épouser ||
[pass.] nec pedibus tantum pavendas serpentes Plin. 8, 85, que les serpents ne sont pas redoutables seulement pour les pieds.