pătĕō, tŭī, ēre, intr.,

¶ 1 être ouvert : valvæ patent Cic. Phil. 2, 112, les portes sont ouvertes ; nares semper patent Cic. Nat. 2, 145, les narines ne se ferment jamais

¶ 2 être praticable, accessible : aditus nobis patuit Cic. Br. 16, l'accès a été ouvert pour moi ; semitæ non patent Cæs. G. 7, 8, 3, les sentiers ne sont pas ouverts, praticables ||
[fig.] cum omnia ad perniciem nostram illi paterent Cic. Phil. 5, 43, alors que toutes les voies s'ouvraient devant lui pour notre destruction, cf. Cic. Verr. 2, 5, 168

¶ 3 être à la disposition : omnia Ciceronis patere Trebiano Cic. Fam. 6, 10, 3, que tout ce que possède Cicéron est au service de Trébianus, cf. Cic. Balbo 24

¶ 4 être découvert, donner prise à : ubi animadverterunt nulli occasioni fraudis Romanum patere Liv. 24, 37, 5, quand ils eurent compris que les Romains ne donnaient prise à aucune occasion de ruse ; patens vulneri equus Liv. 31, 39, 12, le cheval s'offrant à découvert aux coups, cf. Tac. H. 5, 11 ||
[fig.] multa patent in eorum vita, quæ fortuna feriat Cic. Off. 1, 73, de nombreux points dans leur existence sont exposés aux coups de la fortune

¶ 5 être devant les yeux, visible : in adversariis nomen patet Cic. Com. 5, la créance s'étale sur le brouillon, cf. Cic. Phil. 2, 93 ||
[fig.] être clair, évident, patent : Cic. de Or. 1, 23 ; [d'où] patet avec prop. inf., il est évident que : Cic. Tusc. 1, 54 ; Tac. H. 4, 16

¶ 6 s'étendre : fines Helvetiorum in longitudinem milia passuum ducenta et quadraginta patebant Cæs. G. 1, 2, 5, le pays des Helvètes s'étendait de deux cent quarante mille pas en longueur ||
[fig.] s'étendre sur un large terrain : ista ars late patet Cic. de Or. 1, 235, cette science a des applications étendues, cf. Cic. Off. 1, 4 ; latissime patere Cic. Off. 1, 20, avoir la plus grande étendue, embrasser le plus de questions ; id latius patet Cic. Off. 1, 26, cette maxime a une plus grande portée ||
avoir le champ libre : Cic. Læl. 83.