părŭm (parvus), adv.,

¶ 1 trop peu, pas assez [avec ou sans gén.] : leporis parum Cic. Br. 240, trop peu de grâce ; non parum humanitatis Cic. Amer. 46, suffisamment de qualités humaines ; magis offendit nimium quam parum Cic. Or. 73, le trop choque plus que le trop peu ; parum constans Cic. Fam. 7, 13, 1, manquant de constance ; parum multi Cic. Planc. 18, trop peu nombreux ; res non parum clara Cic. Verr. 2, 4, 29, affaire suffisamment connue ; non parum sæpe Cic. Fin. 2, 12, assez souvent ; haud parum callide Liv. 22, 26, 4, assez adroitement ; philosophiam multis locis inchoasti ad impellendum satis, ad edocendum parum Cic. Ac. 1, 9, tu as en maints endroits entamé les questions philosophiques, assez pour exciter, pas assez pour instruire ||
parumne est, quod... ? Cic. Sest. 32, ne suffit-il pas que...? cf. Ter. Phorm. 546 ; parum est, ut subj. Plin. Min. Pan. 60, 1, il ne suffit pas que ; illis parum est inf. Sall. J. 31, 22, il ne leur suffit pas de, cf. Ov. F. 2, 415 ; [avec prop. inf.] Cic. Lig. 35 ; Liv. 38, 54, 9 ; Plin. 34, 28 ; parum est, si... venis Liv. 6, 40, 18, il n'est pas suffisant que tu viennes... ||
parumne multa mercatoribus sunt pericula subeunda fortunæ, nisi etiam hæ formidines... impendebunt ? Cic. Verr. 2, 5, 157, sont-ils trop peu nombreux les accidents fortuits que les marchands doivent affronter ? faut-il encore que ces terreurs-ci soient suspendues sur leurs têtes... ? cf. Amer. 49 ; Liv. 6, 40, 18 ; Plin. Min. Pan. 60, 1 ; parumne est malai rei quod amat Demipho, ni sumptuosus insuper etiam siet Pl. Merc. 693, n'est-ce pas un malheur suffisant que Démiphon soit amoureux ? faut-il encore qu'il soit par-dessus le marché dépensier ? cf. Pacuv. 277 ; Ter. Phorm. 546 ; Tac. Ann. 11, 23 ||
parum habere avec inf., ne pas se contenter de : Sall. J. 31, 9 ; Liv. 42, 3, 6

¶ 2 guère : nihil aut certe parum intererat... Plin. Min. Pan. 20, 3, il n'y avait pas ou du moins guère de différence..., cf. Quint. 3, 1, 5 ; Sen. Ep. 110, 20 ; 116, 7. ↣ v. minus et minime.