partŭrĭō, īvī (décad.), īre (pario),
¶ 1 intr., être en mal d'enfant, être en travail, en couches, en gésine [pr. et fig.] : vereor, ne parturire intellegat
Ter. Hec. 413,
je crains qu'il ne comprenne qu'elle accouche ; parturit omnis arbos
Virg. B. 3, 56,
tous les arbres bourgeonnent ; parturiunt montes
Hor. P. 139,
les montagnes sont en travail ; parturit gramine solum
Col. Rust. 10, 10,
la terre se couvre d'herbe ||
[fig.] souffrir, éprouver des souffrances, des inquiétudes :Cic. Læl. 45
¶ 2 tr., porter dans son sein, couver : respublica periculum parturit
Cic. Mur. 84,
la république couve un danger dans son sein, cf.
Liv. 21, 18, 12
||
enfanter, produire :Hor. O. 1, 7, 16 ;
4, 5, 26.
↣ impf. parturibat
Phædr. 4, 23, 1 ;
Apul. M. 7, 1.
[fig.] souffrir, éprouver des souffrances, des inquiétudes :
enfanter, produire :