pārĕō, ŭī, ĭtum, ēre, intr. I

¶ 1 apparaître, se montrer : cæli cui sidera parent Virg. En. 10, 176, à qui se révèlent les astres du ciel [astrologue], cf. Suet. Aug. 95

¶ 2 impers., paret Cic. Mil. 15, c'est manifeste, la chose est patente ; si paret avec prop. inf. Cic. Verr. 2, 2, 31, s'il appert que...

¶ 3 c. apparere, se rendre aux ordres de qqn, assister des magistrats comme appariteur : Gell. 10, 3, 19 [d'où l'acception qui va suivre]. II

¶ 1 obéir, se soumettre : parere et obœdire præcepto Cic. Tusc. 5, 36, se soumettre et obéir à un précepte ; consilio, legibus Cic. Off. 1, 84 ; 2, 40, obéir à un conseil, à des lois ||
[abst] populo patiente atque parente Cic. Rep. 2, 61, le peuple étant résigné et obéissant ; in omnia Sen. Ben. 3, 20, 2 ; ad omnia Vell. 2, 23, 6, obéir en tout, pour tout ||
[acc. de rel.] quædam parendum est Gell. 2, 7, 12, il faut obéir dans certains cas ||
[pass. impers.] dicto paretur Liv. 9, 32, 5, on obéit à l'ordre ; legato a centurionibus parebatur Tac. Ann. 1, 21, le légat obtenait l'obéissance des centurions

¶ 2 obéir, céder à : necessitati Cic. Or. 202 ; tempori Cic. Vat. 2, obéir à la nécessité, aux circonstances ; iracundiæ Cic. Att. 2, 21, 4, céder à l'emportement ; naturæ Nep. Att. 17, 3, obéir à la nature ||
promissis Ov. F. 5, 504, se rendre à (accepter) des offres

¶ 3 être soumis à, sous la dépendance de : nulla fuit civitas, quin Cæsari pareret Cæs. C. 3, 81, 2, il n'y eut pas une cité qui ne fût soumise à César. ↣ pf. pass. impers. paritum est Dig. 31, 1, 67 ||
orth. parreo blâmée par Fest. 262, cf. P. Fest. 247, 15.