pangō, pānxī, pānctum et (pēgī) pĕpĭgī, pāctum, ĕre, tr. I enfoncer, ficher, fixer : clavum Liv. 7, 3, 5, enfoncer un clou ||
ramulum Suet. Galba 1, planter un rameau, cf. Col. Rust. 11, 3, 26, etc.; [poét.] colles Prop. 3, 17, 15, planter de vigne des coteaux. II [fig.] établir solidement,

¶ 1 composer des œuvres littéraires, écrire : Cic. Att. 2, 6, 2 ; 2, 14, 2 ; an pangis aliquid Sophocleum ? Cic. Fam. 16, 18, 3, ou composes-tu qqch. dans le goût de Sophocle ? cf. Enn. d. Cic. Tusc. 1, 34 ; Lucr. 4, 8 ; Hor. Ep. 1, 18, 40 ; Tac. Ann. 14, 16 ; célébrer, chanter, louer : pange, lingua Fort. Carm. 2, 2

¶ 2 [seult aux formes du pf. pepigi] déterminer, fixer : terminos Cic. Leg. 1, 56 ; fines Cic. Pis. 37, fixer des bornes, des limites ||
établir, conclure : pacem Liv. 9, 11, 7 ; indutias Liv. 27, 30, 14, conclure la paix, une trêve ||
[avec ut, ne, subj.] stipuler que, que ne... pas : Cic. Off. 3, 92, [ou avec subj. seul] Tac. Ann. 12, 15 ||
[avec inf.] Tac. Ann. 14, 31, s'engager à

¶ 3 [en parl. des fiançailles] promettre : Catul. 62, 28 ; Ov. H. 16, 35 ; 20, 157. ↣ formes prim. paco XII T. d. Her. 2, 20 ; Gell. 17, 2, 10 ; 20, 1, 12, et pago Prisc. Gramm. 10, 32 ; pf. pegi Pac. d. Fest. 356.