pænĭtet, ŭit, ēre, impers., pænitet aliquem alicujus rei, qqn n'est pas content de qqch., [d'où] a du regret, du repentir de qqch. : num senectutis suæ eum pæniteret ?
Cic. CM 19,
est-ce qu'il regretterait d'être devenu vieux ? nec me eorum comitum pæniteret
Cic. Att. 8, 1, 3,
et je n'aurais aucun regret d'être en leur compagnie ; memet mei pænitet
Cic. de Or. 3, 32,
je ne suis pas satisfait de moi ||
[avec inf.] : nisi forte sic loqui pænitetCic. Or. 164,
à moins qu'on ne soit pas content d'une expression comme celle-ci, cf.
Cic. de Or. 2, 77
||
[avec prop. inf.] : eum se... fuisse pænitetCic. Sest. 95,
il regrette d'avoir été..., cf.
Cic. Cæl. 6 ;
pænitet in posterum diem dilatum certamen
Liv. 10, 40, 1,
on regrette que le combat ait été (soit) renvoyé au lendemain ; v.
Gell. 17, 1
||
[avec quod] n'être pas content de ce que :Cæs. C. 2, 32, 12 ;
regretter que :
Cic. Att. 11, 13, 2
||
[avec interr. ind.] : a senatu quanti fiam, minime me pænitetCic. Att. 1, 20, 2,
l'estime où me tient le sénat est loin de me déplaire ; quoad te, quantum proficias, non pænitebit
Cic. Off. 1, 2,
tant que tu seras content de tes progrès, cf.
Cic. Att. 12, 28, 2 ;
Or. 130.
[avec inf.] : nisi forte sic loqui pænitet
[avec prop. inf.] : eum se... fuisse pænitet
[avec quod] n'être pas content de ce que :
[avec interr. ind.] : a senatu quanti fiam, minime me pænitet