pænĭtĕō, ŭī, ēre. I mécontenter, causer du regret, du repentir,

¶ 1 tr. [douteux] : Pl. *St. 51

¶ 2 [abst] Cic. Tusc. 5, 53 ; 5, 81. II

¶ 1 intr., être mécontent, [d'où] avoir du regret, du repentir : pænitens Cic. Phil. 12, 7, qqn qui regrette ; [avec gén.] consili Sall. H. 1, 68~M, se repentant de son projet ; si pænitere possint Liv. 36, 22, 3, s'ils pouvaient se repentir ; pænitens de matrimonio Suet. Claud. 43, se repentant de son mariage ; pæniturus Sall. d. Quint. 9, 3, 12 ; pænitebunt Pac. d. Non. 475, 18 ||
vis pænitendi Cic. Tusc. 4, 79, force du repentir, cf. Cic. Fin. 2, 106 ||
[pass. impers.] consilii nostri nobis pænitendum non putarem Cic. Fam. 9, 5, 2, je ne croirais pas que nous dussions nous repentir de notre projet, cf. Sall. J. 85, 28 ; ei pænitendum puto, quod... Cic. Att. 7, 3, 6, je crois qu'il doit regretter de

¶ 2 tr. [seult dans l'adj. verbal] pænitendus, dont on doit être mécontent, regrettable : Col. Rust. 3, 2 ; Sen. Brev. 10, 3 ||
haud pænitendus magister Liv. 1, 35, 5, un maître satisfaisant, cf. Liv. 25, 6, 10 ; 40, 6, 3.