ōtĭōsus, a, um (otium),

¶ 1 oisif, qui est sans occupation, de loisir : Cic. Br. 10 ; Nat. 3, 93, etc. ; quoniam sumus otiosi Cic. Læl. 16, puisque nous avons le temps ||
alicui otiosum est avec inf. Tac. Ann. 13, 3, qqn a le temps de

¶ 2 [en part.] qui n'est pas pris par les affaires publiques, loin des affaires : Cic. de Or. 1, 219 ; Off. 3, 1, etc. ; otiosa senectus Cic. CM 49, une vieillesse libre de son temps ; his supplicationum otiosis diebus Cic. Q. 3, 8, 3, pendant les loisirs que donnent ces jours de supplications ||
[m. pris substt] homme éloigné de la politique : Cic. Off. 1, 70 ; Phil. 11, 20

¶ 3 qui ne participe pas à une affaire, neutre, indifférent : Cic. Off. 2, 26 ; Marc. 18 ; Fam. 9, 6, 3

¶ 4 calme, paisible, tranquille : Ter. Eun. 919 ; Andr. 842 ; Cic. Fam. 9, 25, 3, etc. ||
spatium ab hoste otiosum Cæs. C. 3, 3, 1, intervalle de temps que n'avait pas troublé l'ennemi

¶ 5 [rhét.] qui prend son temps, qui s'attarde : (Cicero) est otiosus circa excesus, Tac. D. 22 (Cicéron) s'attarde dans les digressions ||
[en parl. du style] lent, languissant : Quint. 10, 2, 17 ; Tac. D. 18

¶ 6 oiseux, inutile, superflu : otiosissimæ occupationes Plin. Min. Ep. 9, 6, 4, occupations les plus oiseuses, cf. Quint. 1, 1, 35 ; 8, 2, 19 ||
oisif, qui ne rapporte rien [en parl. d'argent] : Plin. Min. Ep. 10, 62, 1.