ŏportet, tŭit, ēre, impers., il faut : oportere perfectionem declarat officii Cic. Or. 74, le verbe oportere exprime l'idée d'un devoir absolu [c'est une obligation, un devoir de], cf. Cic. Læl. 40 ; Verr. 2, 4, 84 ||
[avec subj. seul] : ad me redeat oportet Cic. Fam. 13, 57, 1, il faut qu'il revienne vers moi, cf. Cic. de Or. 1, 20 ; Or. 139, etc. ; [avec prop. inf.] : Pl. Pœn. 1030 ; venditorem dicere vitia oportet Cic. Off. 3, 51, il faut que le vendeur déclare les défauts de sa marchandise ; hoc fieri oportet Cic. Att. 13, 24, 2, il faut que cela se fasse ; ei potestatem factam oportebat Cic. Verr. 2, 1, 142, il fallait que le pouvoir lui fût donné, cf. Ter. Haut. 200 ; 635 ||
[avec inf., sans sujet déterminé] : ex malis eligere minima oportet Cic. Off. 3, 3, entre des maux, il faut choisir le moindre, cf. Cic. Læl. 59 ; 61 ||
[abst] contra atque oportet Cic. Balbo 7, contrairement à ce qu'il faut ; secus quam oportet Cic. Att. 6, 2, 2, autrement qu'il ne faut ; alio tempore atque oportuit Cæs. G. 7, 33, 3, à un autre moment qu'il ne fallait ||
[inf. s. ent.] id feci, quod oportuit Cic. Tull. 5, j'ai fait ce qu'il fallait, cf. Cic. CM 42 ; Att. 4, 6, 2 ||
[avec ut subj., décad.] : Aug. Civ. 1, 10. ↣ emploi pers. au plur., ea quæ oportuerint C. Antip. d. Prisc. Gramm. 8, 77.