offundō, fūdī, fūsum, ĕre (ob et fundo), tr.,
¶ 1 répandre devant : cibum (avibus)
Pl. As. 216,
répandre de la nourriture devant les oiseaux ||
étendre devant : noctem rebusCic. Nat. 1, 6,
étendre la nuit sur les objets ; nobis aër offunditur
Cic. Ac. 2, 81,
l'air s'étend devant nous, nous enveloppe ; ignis ob os offusus
Cic. Tim. 49,
le feu qui s'étend devant le visage ; caliginem oculis offundere
Liv. 26, 45, 3,
étendre un brouillard devant les yeux, donner le vertige
¶ 2 [fig.] si quid tenebrarum offudit exsilium
Cic. Tusc. 3, 82,
si l'exil assombrit l'âme ; incompositis pavorem offundere
Liv. 10, 5, 7,
répandre la terreur sur une troupe en désordre ; periculum est, ne quis error vobis offundatur
Liv. 34, 6, 3,
il est à craindre qu'un voile d'erreur ne vous enveloppe ; quamquam multa offunderentur
Tac. Ann. 11, 20,
quoique beaucoup de pensées se présentassent à son esprit
¶ 3 voiler, offusquer, éclipser : offunditur luce solis lumen lucernæ
Cic. Fin. 3, 45,
l'éclat du soleil offusque, éclipse la lumière d'une lampe ||
[fig.] Claudius pavore offususTac. Ann. 11, 31,
Claude, l'esprit offusqué, obscurci par la crainte ; Marcellorum meum pectus memoria obfudit
Cic. Marc. 10,
le souvenir des Marcellus a obscurci un moment mon cœur (m'a troublé, m'a étourdi).
étendre devant : noctem rebus
[fig.] Claudius pavore offusus