obstŭpēscō, stŭpŭī, ĕre, intr.,
¶ 1 devenir immobile, insensible, s'engourdir :
Varro R. 3, 16 ;
Plin. 36, 56
¶ 2 [fig.]
a) devenir paralysé, se glacer : animus timore obstupuit
Ter. Ad. 613,
mon âme est glacée d'effroi ||
devenir immobile de stupeur :Liv. 33, 1, 7 ;
hoc terrore obstipuerant multitudinis animi ab omni conatu novorum consiliorum
Liv. 34, 27, 9,
cet effroi paralysait les esprits de la foule, l'empêchant de tenter une nouvelle entreprise ;
b) être frappé de stupeur, rester interdit :
Cic. Att. 5, 21, 7 ;
Verr. 2, 1, 68 ;
Div. 2, 50 ; [avec ad, relativement à, en considération de]
Liv. 39, 50, 2
¶ 3 décad., tr., s'étonner, aliquid, de qqch. :
Cassiod. Var. 2, 39.
devenir immobile de stupeur :