obstrĕpō, strĕpŭī, strĕpĭtum, ĕre, intr. et tr. I intr.,

¶ 1 faire du bruit devant, retentir devant, [ou] en faisant obstacle : nihil sensere obstrepente pluvia Liv. 21, 56, 9, ils ne s'aperçurent de rien, le bruit de la pluie couvrant tout ; si intrante te clamor et plausus obstrepuerint... Sen. Ep. 29, 12, si, à ton entrée, tu étais accueilli par des cris et des applaudissements... ||
[avec dat.] : mare Bais obstrepens Hor. O. 2, 18, 20, la mer qui retentit devant Baïes

¶ 2 faire du bruit contre qqn [pour l'empêcher d'être entendu] : adversarius obstrepit Quint. 12, 6, 5, l'adversaire fait du bruit pour couvrir la voix ||
[avec dat.] : alicui Cic. de Or. 3, 50, couvrir la voix de qqn en faisant du bruit, cf. Liv. 1, 40, 6 ; [pass. impers.] decemviro obstrepitur Liv. 3, 49, 4, on couvre par du vacarme la voix du décemvir

¶ 3 [fig.] aller à l'encontre de, faire obstacle, importuner : alicui litteris Cic. Fam. 5, 4, 1, importuner qqn par des lettres ; definitioni Gell. 6, 2, 4, combattre une définition ; conscientia obstrepente dormire non possunt Curt. 6, 10, 14, le cri de leur conscience les empêche de dormir. II tr., troubler par des cris : Cic. Marc. 9 ; Plin. Min. Pan. 26, 2.