obsĭdĕō, sēdī, sessum, ēre (ob et sedeo), intr. et tr. I intr., être assis, installé qq. part : Pl. Pœn. 23 ; Ter. Ad. 718. II tr.,

¶ 1 occuper un lieu où l'on s'est installé : Apollo, qui umbilicum terrarum obsides Poet. d. Cic. Div. 2, 115, Apollon, toi qui as ton siège au centre de la terre, cf. Pl. Rud. 698 ; Plin. 11, 62

¶ 2 assiéger, bloquer, investir : Uticam Cæs. C. 2, 36, 1, investir Utique, cf. Cæs. G. 3, 23, 7 ; Cic. Verr. 2, 5, 145 ; Agr. 2, 75 ; Phil. 2, 89 ; faucibus obsessis Liv. 29, 32, 4, les défilés étant gardés par des troupes ; corporibus omnis obsidetur locus Cic. Nat. 1, 65, tout l'espace est garni par des corps ||
[fig.] tenir investi, tenir sous sa dépendance, être maître de : ab oratore obsessus est Cic. Or. 210, [l'auditeur] est investi par l'orateur, cf. Cic. Verr. 2, pr. 6 ; Sen. Clem. 1, 8, 2 ; Liv. 40, 20, 5 ; speculari atque obsidere rostra Cic. Fl. 57, observer et tenir sous sa dépendance la tribune aux harangues.