num, adv. (num, maintenant, cf. etiamnum, nunc), sert à interroger, est-ce que par hasard ? I [int. dir., de forme, équivalant à une nég.]

¶ 1 num tot ducum naufragium sustulit artem gubernandi ? aut num... ? Cic. Div. 1, 24, est-ce que les naufrages de tant de chefs ont supprimé l'art de la navigation ? ou encore est-ce que...? ||
[au lieu de num répété, on trouve an] ou bien est-ce que plutôt, cf. Cic. CM 23 ; Tusc. 1, 112

¶ 2 num quis, num qui, num quæ, etc., est-ce que qqn, est-ce que qque, est-ce que qqne, cf. Cic. Dej. 20, etc. ; num quando Cic. Phil. 5, 29, est-ce que parfois, est-ce que jamais ? num quid vis ? veux-tu encore qqch. ? Pl. Amph. 344, etc. ; Hor. S. 1, 9, 6 [formule pour prendre congé, « tu n'as plus rien à me dire ? », cf. Ter. Eun. 341 ; Cic. Att. 5, 2, 2 ; 6, 3, 6], ou encore num quid me vis ? Pl. Cist. 119 ; Mil. 575, ou numquid me ? Pl. Pœn. 801 ||
numquisnam, est-ce que vraiment qqn ? Cic. Amer. 107 ; Phil. 6, 12 ||
v. numquid adv. et numquidnam

¶ 3 num nam ? est-ce que vraiment ? est-ce que donc ? cf. Pl. Amph. 321 ; 1073 ; Aul. 389 ; Ter. Eun. 286

¶ 4 numne, est-ce que par hasard : Cic. Nat. 1, 88 ; Læl. 36. II [interr. ind.] quæro, num... Cic. Fato 6, je demande si... ; videte, num... Cic. Pomp. 19, voyez si... ; quæstio est, num ; rogare, num, la question est de savoir si, demander si : Cic. Læl. 67 ; Q. 2, 2, 1.