nōmĭnō, āvī, ātum, āre (nomen), tr.,

¶ 1 nommer, désigner par un nom : amor, ex quo amicitia est nominata Cic. Læl. 26, l'amour, d'où l'amitié a pris son nom, cf. Cic. Div. 1, 2 ; Verr. 2, 1, 49 ; Rep. 2, 12 ; Syrtes ab tractu nominatæ Sall. J. 78, 3, les Syrtes qui tirent leur nom de traîner (trahere, grec σύρειν), cf. Cic. Tusc. 2, 43 ; res ut omnes suis certis ac propriis vocabulis nominentur Cic. Cæc. 51, en sorte que tous les objets soient désignés par des noms qui leur appartiennent de façon précise et en propre

¶ 2 appeler par son nom, prononcer le nom de qqn, de qqch., citer : aliquem honoris causa Cic. Amer. 6, prononcer le nom de qqn pour l'honorer, par respect ; vix tria nominantur paria amicorum Cic. Læl. 15, à peine cite-t-on trois couples d'amis ||
mentionner qqn ou qqch., en faire l'objet des propos : peripetasmata tota Sicilia nominata Cic. Verr. 2, 4, 27, tapis dont on parle dans toute la Sicile [renommés] ; tua illa intercessio nominabitur Cic. Phil. 2, 51, on parlera de cette opposition que tu fis alors ; nominari volunt Cic. Arch. 26, ils veulent avoir de la notoriété

¶ 3 proposer pour une fonction, une charge : aliquem augurem Cic. Phil. 2, 4, proposer qqn comme augure [à la cooptation du collège] ||
nommer, désigner [un magistrat] : Liv. 1, 32, 1 ; 9, 28, 2

¶ 4 donner le nom de qqn = l'accuser : capita conjurationis, priusquam nominarentur apud dictatorem... Liv. 9, 26, 7, les chefs de la conjuration, sans attendre d'être accusés devant le dictateur...

¶ 5 [gramm.] nominandi casus Varro L. 8, 42, le nominatif, cf. Varro L. 9, 76, etc. ; Gell. 13, 22, 5.