nŏcĕō, cŭī, cĭtum, ēre,

¶ 1 intr., nuire, causer du tort, faire du mal : [abst] Cic. Off. 1, 11 ; 3, 102 ; Cæc. 60, etc. ||
alicui Cic. Off. 3, 23, etc., faire du tort à qqn ||
[avec acc. de même racine] : noxam nocere [formule du fétial] Liv. 9, 10, 9, commettre une faute ||
[acc. de pron. n.] nocere aliquid, quippiam, nihil, nuire en qqch., en rien : Cic. Mur. 58 ; Nat. 3, 86 ; Att. 12, 47, 1 ||
non multum tibi nocebit transisse... Sen. Ben. 7, 1, 5, ce ne sera pas pour toi un grand préjudice d'avoir laissé de côté... ||
[pass. impers.] : mihi nihil ab istis noceri potest Cic. Cat. 3, 27, ces gens-là ne peuvent me nuire en rien ; rostro noceri non posse cognoverant Cæs. G. 3, 14, 4, ils avaient reconnu que l'éperon ne pouvait faire de mal ; ipsi nihil nocitum iri Cæs. G. 5, 36, 2, [il répondit] qu'à lui en personne il ne serait fait aucun mal ||
[en parl. de choses] être nuisible, funeste : Hor. Ep. 1, 8, 11 ; Sen. Ira 1, 5, 2 ; [avec dat.] frugibus Virg. B. 10, 76, être nuisible aux moissons

¶ 2 [emploi trans. à la décad.] nocere aliquem, léser qqn : Vulg. Luc. 4, 35, etc. ↣ arch. noxit = nocuerit Lucil. s. v. Tama Fest. 360, 20 ; P. Fest. 361 ; Fronto Ep. ad M. Cæs. 3, 13.