mĭnĭmē (-ŭmē), superl. de parum : [sens relatif] le moins :
a) [avec des verbes] minime displicebat
Cic. Br. 207,
il déplaisait le moins, cf. Nat. 1, 16 ;
Or. 222
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quod ad te minime omnium pertinebatCic. Amer. 96,
ce qui te regardait moins que personne ;
b) [avec des adj.] in hac quadriremi minime multi remiges deerant
Cic. Verr. 2, 5, 88,
c'est dans cette quadrirème qu'il manquait le moins de rameurs, cf. Fam. 14, 13
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[sens absolu] très peu, nullement : scis me minime esse blandumCic. Att. 12, 5~c,
tu sais que je ne suis pas du tout complimenteur ; homo minime malus
Cic. Tusc. 2, 44, [Épicure] homme sans la moindre malice, cf. Nat. 1, 85 ;
c) [avec adv., rare]
Cæs. G. 1, 1, 3 ;
quam minime indecore
Cic. Off. 1, 14,
avec le moins d'inconvenance possible ;
d) [dans le dial.] minime et minime vero, non, pas du tout :
Cic. Rab. Post. 16 ;
Br. 232 ;
minime gentium
Ter. Phorm. 1033,
pas le moins du monde, cf. 342 ;
Eun. 625 ;
Pl. Pœn. 689 ;
e) pour le moins, à tout le moins :
Col. Rust. 1, 6, 6 ;
5, 9, 12 ;
Cels. Med. 2, 8.
quod ad te minime omnium pertinebat
[sens absolu] très peu, nullement : scis me minime esse blandum