mĭcō, ŭī, āre, intr.,

¶ 1 s'agiter, aller et venir, tressaillir, palpiter :

a) arteriæ micant Cic. Nat. 2, 24, les artères battent ; cf. Ov. F. 3, 36 ; micant digiti Virg. En. 10, 396, les doigts s'agitent convulsivement ;

b) micat auribus Virg. G. 3, 84, il a de brusques mouvements d'oreilles [le cheval] ; linguis micat ore trisulcis Virg. G. 3, 439, [le serpent] fait vibrer dans sa gueule sa triple langue ||
micare digitis et d'ordin. micare seul, jouer à la mourre : Cic. Div. 2, 85 ; Off. 3, 90 ; [prov.] dignus est, quicum in tenebris mices Cic. Off. 3, 77, on peut l'en croire sur parole (jouer à la mourre avec lui sans voir clair)

¶ 2 [poét.] pétiller, scintiller, briller, étinceler :

a) oculis micat ignis Virg. En. 12, 102, un feu pétille dans ses yeux ; micat sidus Hor. O. 1, 12, 46, l'astre scintille ; micant gladii Liv. 6, 12, 9, les épées étincellent ;

b) crebris micat ignibus æther Virg. En. 1, 90, l'air étincelle de feux (d'éclairs) multipliés. ↣ pf micavi Sol. 53, 25 ; supin mictum inus. Prisc. Gramm. 9, 36.