mĕus, a, um (me), mien, qui est à moi, qui m'appartient, qui me regarde, qui me concerne ; [emplois et tours part.] :

¶ 1 nomen meum absentis Cic. Planc. 26, mon nom, de moi absent ; meum factum dictumve consulis Liv. 7, 40, 9, ce que j'ai fait ou dit comme consul

¶ 2 meum est avec inf., il m'appartient de, c'est mon devoir de, ou mon droit de ||
non est meum [avec inf.] Ter. Haut. 549, ce n'est pas ma manière de, dans mon caractère de ; cf. non meast simulatio Ter. Haut. 782, la feinte n'est pas mon fait

¶ 3 nisi plane esse vellem meus Cic. Leg. 2, 17, si je ne voulais être absolument moi-même [garder ma personnalité, mon originalité]

¶ 4 meus est, il est à moi, je le tiens, il est pris : Pl. Mil. 334, etc.

¶ 5 Nero meus tibi gratia egit Cic. Fam. 13, 64, 1, mon cher Néron, mon ami Néron, t'a remercié ; sollicitat me tua, mi Tiro, valetudo Cic. Fam. 16, 20, je suis inquiet, mon cher Tiron, pour ta santé ; obsecro, mea Pythias Ter. Eun. 657, de grâce, ma chère Pythias ; mea tu Ter. Ad. 289, ô ma chère ; mi homines Pl. Cist. 678, hé, braves gens !

¶ 6 n. pris substt, meum, mon bien ; mea, mes biens : omnia mecum porto mea Cic. Par. 8, je porte tous mes biens avec moi ||
m. mei, ōrum, les miens, mes parents, mes amis : Cic. Fam. 7, 3, 3 ; Quir. 18 ; etc. ↣ arch. mius, etc., cf. Diom. 331, 13 ; mieis = miis CIL 1, 15 ; mis Pl. Trin. 822 ||
voc. meus, au lieu de mi : Sid. Ep. 1, 9 ||
gén. pl. meum Pl. Pers. 390, etc.