mĕtŭō, ŭī, ūtum, ĕre, tr. et intr. I tr., craindre, redouter : aliquem, qqn Cic. CM 37 ; aliquid, qqch. Cic. Verr. 2, 5, 78 ||
aliquid ab aliquo Cic. Amer. 8, craindre qqch. de la part de qqn, cf. Cic. Fam. 5, 6, 2 ; Att. 7, 13, 1 ; ex aliquo Sall. C. 52, 16 ||
aliquid alicui Liv. 1, 9, 13, craindre qqch. pour qqn ||
[avec inf.] craindre de : Pl. Ps. 304 ; Hor. S. 2, 5, 65 ; Her. 4, 25 ||
[avec ne] craindre que : Cic. Tusc. 1, 6 ; [avec ne non ou ut] craindre que ne pas : Cic. Fato 21 ; Planc. 96 ; Pl. Bacch. 762. II intr., de aliqua re Cic. Att. 10, 4, 6, craindre au sujet de qqch., pour qqch. ||
ab Hannibale metuens Liv. 23, 36, 1, ayant des craintes du côté d'Hannibal ||
[avec dat.] : pueris Pl. Amph. 1113, craindre pour les enfants, cf. Virg. G. 1, 186 ; En. 10, 94 ||
[avec interr. ind.] attendre avec inquiétude, se demander avec inquiétude : Pl. Truc. 809 ; Ter. Haut. 569 ; 720 ; Eun. 758 ||
non metuo, quin Pl. Amph. 1106, je ne doute pas que ne. ↣ part. n., pris substt : nimis ante metutum Lucr. 5, 1140, ce que l'on a trop craint auparavant ; le part. ne se trouve pas ailleurs.