mălĕ (malus), adv., comp. pejus, superl. pessime,
¶ 1 mal, autrement qu'il ne faut : male olere
Cic. de Or. 2, 242,
avoir une mauvaise odeur ; v. audio, habeo ; loqui
Cic. Amer. 140,
parler de façon préjudiciable, mal parler ; male loqui alicui
Ter. Phorm. 372,
parler mal de qqn ; pejus existimare
Cic. Fam. 3, 8, 7,
avoir plus mauvaise opinion ; male accipere aliquem verbis
Cic. Verr. 2, 1, 140,
accueillir qqn avec des paroles désobligeantes ; male, pessime Latine
Cic. Tusc. 3, 20 ;
Br. 210,
en mauvais, en très mauvais latin ||
à tort, injustement : male reprehenduntCic. Tusc. 3, 24,
ils ont tort de critiquer ||
d'une façon qui ne convient pas : male sustinere armaLiv. 1, 25, 12,
ne pas bien tenir ses armes ||
[presque syn. de non] : male pinguis harenaVirg. G. 1, 105,
terre qui n'est pas grasse, cf.
Hor. O. 1, 9, 24 ;
male sanus
Cic. Att. 9, 15, 5,
qui n'a pas sa raison
¶ 2 de façon fâcheuse, malheureuse : male est alicui
Cic. Verr. 2, 4, 95,
cela va mal pour qqn, il est dans une situation pénible ; Antonio male sit, siquidem
Cic. Att. 15, 15, 1,
maudit soit Antonius, puisque... ; dei isti Segulio male faciant
Cic. Fam. 11, 21, 1,
que les dieux confondent ce Ségulius
¶ 3 violemment, fortement [avec adj. et v. ayant un sens défav.] : male odisse aliquem Cæs. d.
Cic. Att. 14, 1, 2,
détester violemment qqn ; pejus odisse
Cic. Fam. 7, 2, 3,
détester plus ; male metuere
Ter. Hec. 337,
craindre fortement ; male parvus
Hor. S. 1, 3, 45,
diablement petit, trop petit, cf. S. 1, 3, 31.
à tort, injustement : male reprehendunt
d'une façon qui ne convient pas : male sustinere arma
[presque syn. de non] : male pinguis harena