lŏquor, lŏcūtus (lŏquūtus) sum, lŏquī, intr. et tr. I intr., parler [dans la conversation, dans la vie ordinaire ; dicere, orare, parler en orateur] : bene, recte, male loqui Cic. de Or. 3, 150 ; Br. 258, avoir un bon, un mauvais parler ; inquinate, diligenter, Latine Cic. Br. 140, avoir un parler incorrect, scrupuleux, de pur latin ; bene Latine Cic. Br. 228, parler le latin purement ; non tam bene quam suaviter loquendo (superabit) Cic. de Or. 3, 43, (il aura le dessus) moins pour la correction que pour la douceur de son parler ; ita tum loquebantur Cic. Br. 68, telle était la langue du temps ; de aliquo cum aliquo Cic. Fam. 6, 8, 3, parler de qqn à qqn ; loquor de tuo monumento Cic. Verr. 2, 4, 69, je parle de ton monument (mes paroles concernent...) ; secum Cic. Off. 3, 1, s'entretenir avec soi-même ||
male loqui Ter. Andr. 873 ; Cic. Amer. 140, mal parler, dire du mal ||
res loquitur ipsa Cic. Mil. 53, les faits parlent d'eux-mêmes ; muta quædam loquentia inducere Cic. Or. 138, faire parler certaines choses inanimées. II tr.,

¶ 1 dire : pugnantia Cic. Tusc. 1, 13, dire des choses contradictoires ; quid turres loquar ? Liv. 5, 5, 6, à quoi bon parler de tours ? ||
loquuntur, on dit ; vulgo loquebantur Antonium mansurum esse Casilini Cic. Att. 16, 10, 1, le bruit courait qu'Antoine s'arrêterait à Casilinum ||
oculi nimis arguti, quemadmodum animo adfecti simus, loquuntur Cic. Leg. 1, 27, les yeux trop expressifs disent quels sentiments nous affectent

¶ 2 parler sans cesse de, avoir toujours à la bouche : Curios, Luscinos Cic. Par. 50, ne parler que des Curius, des Luscinus, cf. Cic. Mil. 63 ; Fam. 9, 13, 8.