1 longus, a, um,

¶ 1 long, étendu [espace et temps] : longissima epistula Cic. Att. 16, 11, 2, la plus longue lettre ; longum intervallum Cic. Off. 1, 30, un long intervalle ; uno die longiorem facere mensem Cic. Verr. 2, 2, 129, allonger le mois d'un jour ; horæ longæ videbantur Cic. Att. 12, 5, 4, les heures paraissaient longues ; longa ætas Cic. CM 66, longue vie ; longa syllaba Cic. de Or. 3, 183, syllabe longue ; littera Cic. Or. 159, lettre longue [quantité] ; longus versus Enn. d. Cic. Leg. 2, 68, hexamètre ||
mensis quadraginta quinque dies longus Cic. Verr. 2, 2, 130, mois long de quarante cinq jours ||
[en parl. de pers.] : longus an brevis, formosus an deformis sit Cic. Inv. 1, 35, [on considère] si l'individu est long ou court [grand ou petit], beau ou laid, cf. Pl. Trin. 903 ; Catul. 67, 47 ||
[poét.] au loin : Virg. G. 3, 223 ; En. 7, 288 ||
spacieux, vaste : Hor. O. 3, 3, 37 ; 3, 27, 43 ; Ov. M. 6, 64 ||
éloigné : Cels. Med. 4, 6 ; Sil. 6, 628

¶ 2 [fig.] qui dure, long, trop long : in rebus apertissimis nimium longi sumus Cic. Fin. 2, 85, c'est trop m'étendre sur un sujet très clair ; longior fui quam vellem Cic. Q. 1, 1, 36, j'ai été plus long que je n'aurais voulu ; nolo esse longus Cic. Nat. 1, 101, je ne veux pas m'étendre trop ; longum est commemorare Cic. Verr. 2, 4, 135, il serait trop long de rappeler, cf. Cic. Phil. 2, 27 ; Sest. 12 ; ne longum sit Cic. Cat. 3, 10, pour abréger ; non faciam longius Cic. Leg. 1, 22, je ne tarderai pas plus longtemps, cf. Cic. Fin. 5, 16 ; nec in longum dilata res est Liv. 5, 16, 4, et la chose ne fut pas traînée en longueur ; in longum parare Tac. Ann. 3, 27, préparer pour un long temps ; odia in longum jaciens Tac. Ann. 1, 69, semant la haine à longue échéance ; ex longo Virg. En. 9, 64, depuis longtemps ||
nec mihi longius quidquam est quam videre... Cic. Rab. Post. 35, je n'ai rien tant à cœur que de voir... ; nihil ei longius videbatur quam dum videret... Cic. Verr. 2, 4, 39 (quam ut videret... Cic. Fam. 11, 27, 1), rien ne lui tardait tant que de voir... ; nihil umquam longius his Kalendis Januariis mihi visum est Cic. Phil. 5, 1, rien ne m'a jamais paru plus long à venir que ces calendes de janvier.