lĭquĕō, cŭī (qqf. quī), ēre, intr.,
¶ 1 être liquide :
Cic. Tim. 43 ;
res liquentes
Varro R. 2, 11, 1,
les liquides, cf.
Virg. En. 5, 238 ;
6, 724
¶ 2 être clair, pur, limpide :
Prud. Perist. 1, 88
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[fig.] ut liqueant omniaPl. Most. 416, [je ferai en sorte] que tout s'éclaircisse ; nihil habere quod liqueat
Cic. Nat. 1, 29,
ne rien savoir de net, cf. Nat. 1, 117
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lĭquet, impers., il est clair, certain, évident, manifeste : [avec prop. inf.]Cic. Inv. 1, 64 ; [avec inf.] liquet mihi dejerare
Ter. Eun. 331,
je n'ai aucune hésitation (aucun scrupule) à jurer ; de aliqua re alicui liquet
Pl. Trin. 233,
une chose est claire pour qqn ; [avec interr. ind.] non liquet mihi an debeam
Plin. Min. Ep. 2, 2, 1,
je ne sais pas bien si je le dois, cf.
Sen. Nat. 6, 5, 1 ; [formule de droit] non liquet ou liquet, il y a doute, ou la cause est entendue ; [en part., le juge inscrivant N.~L. sur sa tablette (= non liquet) concluait à un plus ample informé], cf.
Cic. Clu. 76 ;
Cæc. 29 ;
Div. 1, 6 ;
Gell. 14, 2, 25 ;
Quint. 9, 3, 27.
[fig.] ut liqueant omnia
lĭquet, impers., il est clair, certain, évident, manifeste : [avec prop. inf.]