īnsĭnŭō, āvī, ātum, āre, tr. et intr.
I tr.,
¶ 1 faire entrer dans l'intérieur de, introduire, insinuer : æstum per sæpta domorum
Lucr. 6, 860,
faire pénétrer la chaleur à travers les murs des maisons ; quacumque intervalla essent, insinuabant ordines suos
Liv. 44, 41, 8,
partout où il y avait des intervalles, ils glissaient leurs files ; se inter equitum turmas
Cæs. G. 4, 33, 1,
se glisser entre les escadrons de cavaliers ; insinuari nascentibus
Lucr. 1, 113,
se glisser dans les corps au moment de la naissance ||
[av. 2 acc.] pecudes alias se insinuareLucr. 1, 116,
s'introduire dans d'autres animaux
¶ 2 [fig.]
a) aliquem animo alicujus
Plin. Min. Pan. 62,
insinuer qqn dans les bonnes grâces de qqn ; insinuatus Neroni
Suet. Oth. 2,
s'étant insinué dans la faveur de Néron ;
b) [surtout réfl.] : se insinuare
Cic. Læl. 99,
s'insinuer ; se insinuare in familiaritatem alicujus
Cic. Verr. 2, 3, 157,
s'insinuer dans l'intimité de qqn, cf.
Cic. Tusc. 5, 34 ;
Agr. 2, 12 ;
plebi
Liv. 3, 15, 2,
s'insinuer dans la faveur du peuple
¶ 3 [décad.] communiquer, faire savoir.
II intr., s'insinuer [pr. et fig.] : in forum insinuare
Cic. Phil. 5, 8,
pénétrer dans le forum ; insinuat pavor
Virg. En. 2, 229,
la peur s'insinue ; in consuetudinem alicujus
Cic. Fam. 4, 13, 6,
s'insinuer dans l'intimité de qqn, cf.
Cic. de Or. 2, 149.
[av. 2 acc.] pecudes alias se insinuare