īnfĕrĭor, ĭus, ĭōris, comp. de inferus,

¶ 1 plus bas, inférieur : Cæs. G. 2, 25, 1 ; 7, 35, 4 ; 7, 46, 3 ; Cic. Fin. 1, 19, etc. ; ex inferiore loco dicere Cic. Att. 2, 24, 3, parler d'en bas [sans monter à la tribune] ||
inferior exercitus Tac. H. 1, 61, l'armée de Basse-Germanie ; subst. pl. inferiores B. Alex. 6, 3, les habitants de la partie basse (d'une ville)

¶ 2 versus Ov. Am. 1, 1, 3, le vers inférieur dans le distique, le pentamètre

¶ 3 ætate Cic. Br. 182, plus jeune, cf. Br. 228

¶ 4 plus faible : numero navium Cæs. C. 1, 57, 1, plus faible sous le rapport du nombre des navires ; causa inferior Cic. Br. 30, la cause la plus faible, la moins bonne ; in jure civili Cic. Br. 179, moins fort en droit civil ||
[avec dat.] nemini inferior Sall. H. 2, 87, qui ne le cède à personne ||
[avec abl.] humanos casus virtute inferiores putare Cic. Læl. 7, croire que la vertu est plus forte que les vicissitudes humaines ; [avec quam] belli laude non inferior quam pater Cic. Off. 1, 116, ne le cédant pas à son père pour les mérites guerriers, cf. Br. 155 ; 179, etc.

¶ 5 inférieur, d'un rang plus bas : omnia inferiora virtute ducere Cic. Tusc. 4, 57, mettre tout au-dessous de la vertu ; inferioris ordinis esse Cic. Leg. 3, 30, être d'un rang inférieur ||
subst. inferior Cic. Quinct. 95, un inférieur ; inferiores Cic. Læl. 72, etc., les inférieurs.