ĭners, ertis (in et ars),

¶ 1 étranger à tout art : Cic. Fin. 2, 115 ||
sans capacité, sans talent : Cic. Cæcil. 67 ; poeta Cic. CM 5, poète sans valeur

¶ 2 sans activité, sans énergie, sans ressort, inactif, mou : lingua factiosi, inertes opera Pl. Bacch. 542, agiles pour la langue, inertes pour l'action, cf. Cic. Verr. 2, 2, 192 ; CM 36 ; Sest. 43 ||
inertissimum otium Cic. Agr. 2, 91, l'oisiveté la plus inerte ; iners genus interrogationis Cic. Fato 29, le raisonnement de l'inertie [ἀργὸς λόγος] ; glæbæ inertes Virg. G. 1, 94, mottes de terre improductives [à cause de leur masse compacte] ; inertes horæ Hor. S. 2, 6, 61, heures de paresse ; inertes querelæ Liv. 1, 59, 4, plaintes stériles

¶ 3 fade, insipide : caro Hor. S. 2, 4, 41, viande fade

¶ 4 [poét.] qui rend inerte, qui engourdit : iners frigus Ov. M. 8, 790, le froid qui engourdit.