indulgĕō, dulsī, dultum, ēre, intr. et tr. I intr.,

¶ 1 être bienveillant, indulgent, complaisant : sibi Cic. Leg. 1, 39, avoir de la complaisance pour soi-même, ne se rien refuser ; peccatis Cic. Læl. 89, être indulgent pour les fautes ; legioni Cæs. G. 1, 40, 15, montrer de la bienveillance à une légion ; precibus Plin. Min. Ep. 4, 15, 11, céder aux prières

¶ 2 se donner complaisamment à, s'abandonner à : labori Virg. En. 6, 135, se donner à une tâche ; somno Tac. Ann. 16, 19, s'abandonner au sommeil ; novis amicitiis Cic. Læl. 54, se donner à des amitiés nouvelles ; si aviditati indulgeretur Liv. 45, 35, 6, si l'on avait satisfait l'avidité ||
valetudini Cic. Fam. 16, 18, 1, avoir soin de sa santé. II tr.,

¶ 1 [arch.] choyer, aliquem, qqn : Ter. Haut. 988 ; Eun. 222 ; quando animus eorum... laxari indulgerique potuisset Gell. præf. 1, leur esprit ayant pu trouver à se détendre et à se satisfaire

¶ 2 accorder, concéder : alicui sanguinem suum Liv. 40, 15, 16, faire à qqn l'abandon de son sang ; damnatis arbitrium mortis Suet. Dom. 11, laisser aux condamnés le choix de leur mort, cf. Suet. Aug. 41 ; Claud. 24 ; Tac. Ann. 11, 20 ; sese videndum alicui Stat. S. 4, 6, 37, se laisser voir à qqn [accorder la vue de soi à qqn ; v. Gaffiot, 1929b, p.~221] ||
[avec inf.] accorder de : Sil. 14, 672 ; Stat. Th. 1, 500. ↣ supin indulsum Prisc. Gramm. 9, 51, sans exemple.