incĭpĭō, cēpī, ceptum, ĕre (in et capio). I tr., prendre en mains, se mettre à entreprendre, commencer

¶ 1 [avec inf.] accedere incipiunt Syracusas Cic. Verr. 2, 5, 95, ils se mettent en devoir de pénétrer à Syracuse, cf. Cic. Læl. 78 ; Tusc. 1, 117 ; etc. ; Cæs. G. 5, 51, 4 ; C. 1, 64, 7, etc. ||
cum maturescere frumenta inciperent Cæs. G. 6, 29, 4, les blés commençant à mûrir, cf. G. 2, 2, 2

¶ 2 [abst] : incipiendi ratio Cic. Off. 1, 135, une manière de commencer, un commencement ; ab aliqua re Cic. Inv. 1, 76, commencer à, par qqch., cf. Cic. Rep. 1, 56 ; Verr. 2, 4, 3 ; Quint. 10, 1, 46, etc.

¶ 3 [avec un acc.] : facinus Pl. Aul. 460 ; iter Pl. Cas. 817, entreprendre une action, un voyage, cf. Sall. C. 20, 3 ; J. 83, 1 ; Liv. 7, 34, 13 ; 26, 37, 5 ||
pass. [seult au part. d. Cic. et Cæs. et très rart] : duobus inceptis verbis Cic. Har. 1, avec deux mots commencés ; incepta oppugnatio Cæs. G. 7, 17, 6, siège commencé. II intr., être à son commencement, à son début, commencer : incipere ver arbitrabatur Cic. Verr. 2, 5, 27, il pensait que le printemps commençait : incipiente febricula Cic. Att. 7, 8, 2, au début de la fièvre ||
aliqua re, commencer à, par qqch., partir de qqch. : censere ut principium anni inciperet mense decembri Tac. Ann. 13, 10, proposer que le début de l'année partît du mois de décembre, cf. Plin. 4, 1 ; cum aliqua re Plin. 2, 126, en même temps que qqch. ↣ incepsit = inceperit P. Fest. 107, 20.