hāctĕnŭs, adv. (hac, tenus),

¶ 1 seulement jusqu'ici, seulement jusqu'à cet endroit : Virg. En. 6, 62 ; Ov. Tr. 1, 10, 22 ; M. 13, 700

¶ 2 [fig.], seulement jusqu'à ce point, seulement jusque-là : hactenus mihi videor de amicitia quid sentirem potuisse dicere Cic. Læl. 24, voilà, je crois, tout ce que je pouvais vous dire sur l'amitié, en vous exposant mon sentiment ; hactenus fuit, quod caute a me scribi posset Cic. Att. 11, 4, 2, voilà tout ce que la prudence me permet de t'écrire ||
nunc hactenus Cic. Div. 2, 76, maintenant en voilà assez ; si placet, in hunc diem hactenus Cic. Rep. 2, 70, si vous le voulez bien, c'est assez pour aujourd'hui ; sed de Græcis hactenus Cic. Br. 52, mais en voilà assez sur les Grecs ||
[en corrél. avec ut subj.] Cic. de Or. 2, 119 ; Div. 1, 13 ; [avec quoad] Cic. Fam. 4, 3, 3 ; [avec quod] Plin. Min. Ep. 9, 15, 3 ; [avec si] Sen. Ep. 88, 1, dans la mesure où, en tant que ||
[avec ne] : hic curandus hactenus, ne quid ad senatum « consule » aut « numera » Cic. Att. 5, 4, 2, il faut m'occuper de lui juste assez pour qu'on n'entende pas au sénat un « consulte les sénateurs » ou un « compte-les », cf. Quint. 6, 2, 3 ; Tac. Ann. 14, 7

¶ 3 jusqu'à aujourd'hui, jusqu'à ce moment : Virg. En. 11, 823 ; Liv. 7, 26, 6 ; Ov. M. 5, 250. ↣ tmèse (hac séparé de tenus) : Virg. En. 5, 603 ; 6, 62 ; Gell. 1, 3, 30.